Opuscule
Correspondances
Texte de Marie-Eve Beaupré
Fondation Guido Molinari, 2024
Français / anglais, couleur, tirage de 300, ISBN: 978-2-9819483-8-0
Lien vers la publication
Correspondances
Texte de Marie-Eve Beaupré
Fondation Guido Molinari, 2024
Français / anglais, couleur, tirage de 300, ISBN: 978-2-9819483-8-0
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Ad Astra
La Société des archives affectives, 2021
Texte de Claire Moeder
Conception graphique par Criterium
Français / anglais, 136 pages, couleur, couverture rigide
Tirage: 250 (édition numérotée)
ISBN: 978-1-77136-973-2
Documentation photographique du livre par Daphnée Rouleau
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Contribution texte et image au catalogue bilingue 10 ans de Rencontres / Footprints : 10 ans de Rencontres. Ce catalogue est une archive du festival annuel des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, à laquelle j’ai eu le plaisir de participer lors de l’édition 2018.
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(anglais seulement)
Exhibition text and interview publication with curator Vicky Chainey Gagnon as part of the solo exhibition A Portion of that Which Was Once Everything, presented at the Campbell River Art Gallery.
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« Les berceuses, à l’instar d’une formule magique ou d’une prière, sont con- stituées de mots répétés et de rimes apaisantes. Ces incantations destinées à endormir les enfants sont, par essence, réconfortantes et hypnotiques; elles provoquent une modi cation de l’état de la conscience. De tout temps, partout dans le monde, les berceuses ont servi de portails menant vers le monde des rêves. Tendres, intimes et teintées de folklore, les berceuses font parfois le récit d’histoires étonnamment sombres, exprimées par une suggestion d’abandon mélodique. »
« … l’attention portée par l’artiste aux propriétés physiques du son et de notre propre corps dans l’espace, aura soutenu un passage de l’oralité à l’auralité, de la voix à l’oreille, pour mettre ainsi l’accent sur ce qui est transmis par l’écoute, la répétition et la mémorisation. À activer nos sens de la sorte, et considéré la charge émotive des chants entendus, c’est tout le corps qui se met à vibrer au sein de cette installation, traversé par un doux frisson.»
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«… bien que Fiona Annis partage avec Kander un point de vue romantique du chaos, elle ne se contente pas d’en sublimer le paradoxe, elle le performe pour en tirer les potentialités créatrices. Située à Maria, l’installation poétique Perdre le nord (2018) rassemble diverses images abstraites qui s’illuminent à la tombée du jour. Des images ont été obtenues par manipulations directes du papier sensible en chambre noire provoquant ainsi des failles à la surface. Comme le suggère Claire Moeder : « Chaque faille évoque une nouvelle lecture du monde, traversée par les processus de destruction et de création ». L’idée d’une destruction créatrice s’exprime aussi par des citations puisées dans L’écriture du désastre de Maurice Blanchot apposées sur d’autres images dont le motif est une constellation formée de diagrammes de la NASA sur le réchauffement climatique. De toute évidence, l’artiste assigne au chaos un potentiel d’activation des possibles et une poétique de la transformation fort inspirante.»
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(anglais seulement)
« The new works of artist and photographer Fiona Annis exhibited here offered viewers a truly sublime haunting, an invitation to partake in a séance with the ghost of photography’s past and portents of its future. Employing antiquated photographic processes, primarily the wet-plate collodion technique characterized by hand-processed photographic plates coated with chemistry that Annis mixes herself according to recondite 19th century recipes, she invokes the noumenal and the spectral in her continuing investigation into light and temporality. »
« Avec l’exposition Mormorii, Fiona Annis présente le fruit d’une recherche où l’altérabilité des mémoires et l’idée de marge agissent comme des fils conducteurs, auxquels se mêlent des accents de mystère et de songes. »
(anglais seulement)
“Annis is no mortician of dying stars but their unabashed celebrant, and, in distilling the light of other days, she reminds us of our own mortality. As though through a pane of slow glass, an oculus, she searches for and finds a light worthy of illuminating our own small patch of words, our own acreage of darkness.”
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« À travers chacun de ses spectres, de ses matérialisations d’images astronomiques, antiques et évanescentes, Fiona Annis offre une existence possible à un récit impossible. Peu importe que l’imagerie soit placée sous le joug d’une catégorie scientifique ou spirite, elle nous soustrait de la véracité optique pour nous ramener dans l’empire des fantômes. Entouré des présences spectrales, glissé le long de la trajectoire d’une comète, notre œil peut dès lors dériver là où la photographie n’entend plus être soumise au témoignage de la réalité matérielle, mais où elle se dérobe pour figurer les invisibles et infiltrer l’imperceptible. »
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(anglais seulement)
“… Perhaps that is fitting for a show that also takes death as one of its central themes. As the title makes clear, the stars we are seeing and hearing died long ago, their light just arriving to us now. Much like Annis’s previous series, which saw the artist document the locations where intellectuals, novelists and other artists had produced their final works shortly before their untimely deaths, here photography and death are intimately intertwined. If photography freezes time, freezes motion, it does so temporarily. As Annis’s installation demonstrates, time—like light—will continue on without us.”
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(anglais seulement)
“Annis’s exploration of obsolete photographic techniques informs her work in a variety of media beyond photography, unlocking visual secrets that might otherwise be lost. The stars are dead but their light lives on is a manifestation of Annis’s continued curiosity in the way the past inhabits the present and her interest in remnants that are left behind, only to be rediscovered.”
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(anglais seulement)
« Presently some theoretical physicists, like Laura Mersini-Houghton, think that our galaxy has a limit, and other scientists have even started to guess at the approximate shape of our universe, or that there is even celestial line that can be drawn where our universe ends.15 It seems that even something as big as the universe may have an end to it. What’s next or left after that? Everything that exists has a beginning, so does everything that exists have an ending? Or perhaps its form simply changes if we believe that matter and even energy changes form rather than disappear… Fiona Annis has found expressive, multifaceted ways of reusing latent technologies to describe these complex ideas about space and what we perceive of our universe, from light bulbs that gently simulate the rhythms of the catastrophes of faraway stars and supernovas, to the use of re ections to show our place in large, dark, mysterious space. »
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« Fiona Annis présente donc la photographie comme une technique régie par les potentialités du médium meme. Les réactions chimiques, les effets inattendus de la lumière ou de résidus fondent l’esthétique de ses oeuvres. En puisant dans ce langage photographique, l’artiste amène le spectateur dans une temporalité et un espace poétique. Où l’intemporel rencontre le fortuit; et l’intangible, l’instabilité de la matière. »
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(anglais seulement)
“The gallery is exceptionally dark, lit by faltering constellations of bare bulbs that hang from the ceiling in nebulous clusters. Before your eyes adjust, you perceive an ambient soundscape rolling in from all directions. Remixed « sonic interpretation(s) of dying stars » emanate from vintage reel-to-reel players; orbital loops of magnetic tape arc precariously toward the ceiling. The flickering lights are synced to the radiating signatures of a distant supernova, and they illuminate mirror-like black aluminum panels etched with text from Jeanette Winterson’s 1997 novel Gut Symmetries — fragmentary musings on love and astrophysics.”
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« La série, The After-Image (Swan Songs), douze images et fragments de textes, a non seulement la force d’un propos poétique sensible et perçant, la manière, soignée et forte en contrastes digne des meilleurs travaux en clair-obscur, donne à l’ensemble une aura de mystère pas inintéressant… »
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Collaboration avec La Société des archives affectives
Library and Archives Canada: Artists’ Book Collection